Évaluation des répercussions des nouvelles activités de la Loi 41 sur le processus de soins au CHU Sainte-Justine

Auteurs-es

  • Marie Sophie Brochet
  • Oliver Shane Ip Wan Fat
  • Stephanie Dib
  • Walid Nahi
  • Alexandra Khoury
  • Jean-David Parent
  • Ema Ferreira

Mots-clés :

Établissement de santé, évaluation des résultats et des processus de soins en santé, Loi 41, pharmacie, service hospitalier de gynécologie et d’obstétrique, Bill 41, evaluation of outcomes and health care processes, health-care institution, hospital ...

Résumé

Résumé

Objectif : Présenter les répercussions sur le processus de soins pharmaceutiques des sept nouvelles activités que la Loi 41 a accordées aux pharmaciens québécois et qui ont été implantées en décembre 2017 dans le cadre d’un projet pilote en obstétrique-gynécologie au CHU Sainte-Justine.

Description de la problématique : L’implantation et l’évaluation des activités de la Loi 41 tardent en milieu hospitalier, et les établissements de santé québécois ne disposent d’aucune méthode préétablie pour évaluer ces activités.

Résolution de la problématique : Du 11 décembre 2017 au 18 mai 2018, 200 activités nouvellement autorisées ont été effectuées par les pharmaciennes et les étudiants en pharmacie du département d’obstétrique-gynécologie : 45 % concernaient des ajustements médicamenteux, 25 % des prescriptions sans diagnostic, 24 % des prolongations d’ordonnances et 4,5 % des analyses de laboratoire. Outre le recensement des activités des pharmaciens, les investigateurs ont effectué un sondage auprès des infirmières et des médecins, qui ont été majoritairement favorables au projet. Ils ont aussi été en mesure d’évaluer l’impact clinique des activités selon l’échelle Overhage et coll. : 81 % d’entre elles ont été jugées significatives alors qu’aucune activité n’a été délétère.

Conclusion : L’implantation des activités réservées découlant de la Loi 41 a été réussie dans le cadre des activités du département d’obstétrique-gynécologie du CHU Sainte-Justine. La démarche décrite comporte non seulement la description des activités, mais également une démarche évaluative qui permet de confirmer les retombées de la Loi 41. À notre connaissance, il s’agit d’une première au Québec en milieu hospitalier.

Abstract

Objective: To describe the impact of the pharmaceutical care process for the seven new activities granted to Quebec pharmacists by Bill 41, which were implemented at the CHU Sainte-Justine in December 2017 as part of an obstetrics/gynecology pilot project.
Problem description: The implementation and evaluation of the activities set out in Bill 41 has been a long time coming in hospitals, and Quebec’s health-care institutions do not have a preestablished method for evaluating these activities.

Problem resolution: From December 11, 2017 to May 18, 2018, there were 200 instances in which the newly authorized activities were performed by the pharmacists and pharmacy students in the Department of Obstetrics and Gynecology: 45% involved medication adjustments, 25% prescriptions with no diagnosis, 24% prescription extensions and 4.5% laboratory tests. In addition to the inventory of the pharmacists’ activities, the investigators conducted a survey among the nurses and physicians, most of whom were in favour of the project. They were also able to assess the clinical impact of the activities using Overhage et al.’s scale: 81% of them were considered significant, and no activity was deleterious.

Conclusion: The reserved activities set out in Bill 41 have been successfully implemented within the framework of the activities of the CHUSJ’s Department of Obstetrics and Gynecology. The approach described involves not only a description of the activities, but also an evaluative approach that can be used to confirm the repercussions of Bill 41. To our knowledge, this is a first in a Quebec hospital.

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Publié

2018-12-31

Numéro

Rubrique

Gestion